Interview | Une brillante reconversion dans la course sur route
Stéphane DIAGANA nous explique, dans le magazine "Running Attitude", sa brillante reconversion dans la course sur route, descendant même sous les 3 heures au marathon. Découvrez ici pourquoi ce champion du monde du 400 m haies a décidé de se mettre à la course sur route à la suite de sa carrière :
Stéphane DIAGANA |©Kalenji
Question 1 | Quand avez-vous arrêté votre carrière de haut niveau et quand êtes-vous passé à la course sur route ?
"J’ai arrêté ma carrière de haut niveau en 2004, j’avais 35 ans, blessé, je n’ai pas pu préparer les Jeux Olympiques à Athènes. Mais durant ma carrière sur piste j’avais déjà couru sur route avec les 10 miles de Rosny-sous-Bois, près de Paris, soit 16 km. En fait une sollicitation du journaliste de France 2, spécialiste de l’athlétisme, Patrick Montel qui participait à l’animation de cette course. Mais disons que mes véritables débuts furent au semi-marathon de Saint-Affrique en Aveyron, là où je suis né, un semi qui n’existe plus d’ailleurs. C’était en 2005."
Question 2 | Mais pour le coureur qui débute, certainement pas un semi pour son premier dossard, plutôt un 10km. Que lui conseillez-vous ?
"Un 10 km, s’il a déjà quelques mois de pratique, pourquoi pas. Sinon, je pense que le 5 km, même si les 5 km sont plus rares dans les calendriers, c’est mieux. Le débutant qui ne partira pas trop vite négociera mieux cette courte distance que le 10 km quand même plus exigeant. Cela le mettra en confiance pour la suite."
Question 3 | Et votre premier marathon ?
"En 2005 aussi à New York. C’est le marathon que l’on a envie de faire, la ferveur du public, la ville, c’est à tout point de vue, un marathon exceptionnel, même si j’aime aussi beaucoup celui de Londres. J’ai donc couru le marathon de New York 2005 en 3h07’."
Question 4 | Votre record sur marathon, c’était quand et où ?
"En 2009, j’ai d’abord couru à Londres en 2h57’, descendant sous les 3 heures, puis j’ai établi mon record à l’automne en 2h54’ au marathon Nice-Cannes."
« Ne pas surcharger le kilométrage au détriment de la puissance musculaire. » ©Kalenji