L'IMPORTANCE D'UNE PRÉPARATION RIGOUREUSE POUR UNE COURSE COMME MARSEILLE-CASSIS
Stéphane Diagana, champion du monde du 400 mètres haies, a participé à une journée de test VMA à Pertuis en septembre dernier, organisée par Hyundai, en préparation de la course Marseille-Cassis qui a eu lieu ce dimanche 29 octobre.
Stéphane souligne l'importance d'une préparation rigoureuse, surtout pour les débutants, et conseille de gérer son effort, notamment lors des premiers kilomètres. Pour les coureurs expérimentés, il recommande un entraînement adapté et de ne pas trop s'épuiser la semaine précédant la course.
Il évoque ses souvenirs de la course, notamment le plaisir de plonger dans la mer à l'arrivée.
Le plouf dans la mer à l’arrivée c’était le top !
Stéphane Diagana a couru Marseille-Cassis à trois reprises. Le top départ de la 44e édition de la plus belle course du monde sera donné le 29 octobre, du parvis du stade Vélodrome de Marseille. L’ancien champion du monde du 400 mètres haies donne des conseils pour aller au bout.
MICHEL GAROSCIO / CASSIS / 09/10/2023 | 08H01
À l’occasion d’une journée de test VMA (vitesse maximum aérobie) organisée à Pertuis par Hyundai et le club local, dans le cadre des rendez-vous de préparation de Marseille-Cassis, le champion du Monde 1997 du 400 mètres haies s’est souvenu de son expérience sur la course et donne des conseils pour la réussir.
La Marseillaise : Quel serait le conseil numéro un que vous donneriez à quelqu’un pour son premier Marseille-Cassis ?
Stéphane Diagana : Pour une première fois, ce qui est primordial, c’est le niveau de préparation. Il ne faut pas se lancer dans une telle épreuve sans un minimum de travail en amont. Il est capital de savoir se ménager des étapes dans les séances d’entraînement. Ne pas surestimer ses capacités. Mais, l’essentiel, c’est se dire qu’il faut aller au bout, sans jamais trop tirer sur la corde.
Justement, comment gérer son effort quand on est un novice ?
S.D. : Le départ est la clé. Il ne faut pas y aller trop fort. Rester prudent, se fixer une allure et la tenir le plus longtemps possible. De plus, il ne faut pas avoir honte de passer à la marche quand cela tire trop. Alterner marche et course permet de reprendre son souffle. L’essentiel étant de franchir la ligne à Cassis.
Et pour ceux qui ont plus d’expérience ?
S.D. : L’entraînement reste le centre de la réussite. Il est important de se ménager des séances adaptées. Éviter certains pièges également, comme d’y aller trop fort la dernière semaine. L’idéal, c’est d’avoir trois séquences d’entraînement par semaine. Et surtout, ne pas hésiter à se rapprocher d’un club.
Et une fois dans la course ?
S.D. : Là aussi, il faut savoir doser ses efforts. Et comme pour un débutant, maîtriser le départ et les premiers kilomètres où il y a pas mal de pièges dans lesquels vous pouvez vous cramer avant d’attaquer la Gineste
Et vous, quels souvenirs avez-vous de Marseille-Cassis ?
S.D. : Je l’ai courue à trois reprises. Une fois en relais, et deux en individuel. Ma dernière expérience remonte à plus de dix ans, où il y avait l’arrivée sur le port. Le plouf à l’arrivée, c’était le top ! Après la longue descente qui suivait le plateau, c’était la plus belle des récompenses. Mais surtout, il y a ce cadre exceptionnel dans une nature fascinante. Pouvoir en être est une chance pour tous ceux qui aiment courir.
Jusqu’au départ de la course, des séances d’entraînement collectif sont proposées par la SCO Sainte Marguerite et ses partenaires, le samedi matin, plage du Prado sud, devant le poste de secours.
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